Photo Days 2025 – 6ème édition
Du 3 au 30 novembre, la capitale devient le théâtre visuel de la 6e édition de Photo Days, un festival qui célèbre la photographie sous toutes ses formes.
Depuis sa création en 2020, l’événement s’est imposé comme un rendez-vous incontournable pour les amateurs d’image, les curieux et les professionnels, en fédérant musées, galeries, fondations et institutions culturelles autour d’une programmation audacieuse et engagée.
VOUS N'ÉCHAPPEREZ PAS À LA PHOTO
Porté par l’association Photo Days, sous la direction artistique d’Emmanuelle de l’Ecotais, le festival incarne une approche engagée de la photographie contemporaine.
Il met en lumière une diversité de regards, en valorisant autant les artistes émergents que les figures reconnues, avec une programmation marquée par une forte représentation féminine : 75 % sur cinq ans.
Fidèle à ses valeurs, Photo Days conjugue exigence artistique et responsabilité environnementale : les œuvres sont produites localement, les matériaux réutilisés, et les circuits courts privilégiés pour limiter l’empreinte écologique.
Photo Days se distingue par sa capacité à investir des lieux atypiques et patrimoniaux, en y présentant des œuvres conçues sur mesure :
Au Studio Harcourt, Antoine Schneck expose « Présences », une série de portraits frontaux réalisés dans une tente translucide, où le visage émerge sur fond noir. Un dialogue subtil entre la tradition du portrait Harcourt et la rigueur silencieuse de Schneck.
À la Rotonde Balzac, Paolo Ventura propose « Promenades de nuit », une fiction visuelle inspirée par Honoré de Balzac, entre rêve et mélancolie, dans un décor historique préservé.
À L’École des Arts Joailliers, Juliette Agnel présente « La susceptibilité des Roches », une exploration poétique du monde minéral en résonance avec la pensée de Roger Caillois, pour qui les pierres sont des récits naturels.
À la Chapelle Saint-Louis de la Pitié-Salpêtrière, Julie Balagué dévoile « Anatomie de l’invisible », une série poignante sur le déni de grossesse, mêlant photographie, texte et dispositifs mobiles dans un lieu chargé de mémoire féminine.
Au cinéma Le Louxor, Sandra Guldemann Duchatellier expose « Une fable Égyptienne », une œuvre intime mêlant archives familiales et photographies contemporaines, en écho à l’architecture égyptisante du lieu.
À la Sorbonne Artgallery, Yan Carpenter, lauréat de la résidence SAM 2024, présente « Giro nos Acessos », une immersion dans les favelas de Rio, capturant la vitalité d’un territoire souvent marginalisé.

Un réseau en expansion
Avec plus de 90 lieux et 180 artistes en 2024, Photo Days continue de tisser sa toile en Île-de-France.
La programmation 2025 inclut des institutions prestigieuses comme la MEP, le Musée d’Orsay, le Musée du quai Branly, le Jeu de Paume, le MAC VAL, ainsi que des galeries renommées telles que Polka, Galerie XII, Leica Galerie ou Clémentine de la Féronnière.
Un rendez-vous culturel majeur
Photo Days 2025 s’annonce comme une édition foisonnante, où la photographie contemporaine dialogue avec l’histoire, l’architecture et les enjeux sociétaux.
En investissant des lieux emblématiques avec des œuvres inédites, le festival crée des ponts entre passé et présent, entre mémoire et création. Une invitation à regarder autrement, à travers le prisme de l’image.